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Les bienfaits psychologiques de l’activité physique

Bouger c’est aussi bon pour la tête!

Les bienfaits psychologiques de l’activité physique

 

Les bienfaits de l’activité physique et sportive pour le corps ne sont plus à démontrer, nous le savons tous.  Mais si on vous disait que bouger est également bon pour votre santé mentale? Il est effectivement démontré par de nombreuses études et par plusieurs organismes, dont Santé Canada, que bouger a également des bienfaits psychologiques, sociaux et cognitifs indéniables et majeurs. Pas étonnant donc, et fort heureusement, que les milieux de garde et scolaires s’en préoccupent plus que jamais!

La santé mentale fait partie intégrante de la santé générale. Elle est essentielle à sa survie puisqu’elle détermine le comportement, la perception, la façon de penser, de communiquer de comprendre. Les impacts positifs de bouger sur celle-ci ont des fondements biologiques et chimiques; l’activité agissant sur les systèmes cérébral, nerveux et endocrinien (qui lui sont intimement liés), les hormones et les neurotransmetteurs - particulièrement les endorphines, la sérotonine et la dopamine, les grands alliés de la sensation de bien-être!

Lorsque les pensées se bousculent, bouger permet d’évacuer les tensions!

Des essais cliniques démontrent l’efficacité de bouger pour la santé mentale!

Toute activité qui permet de bouger, qu’elle soit sportive ou non, apporte des bénéfices aux petits comme aux grands. Marche rapide ou pas, vélo, yoga, zumba, boxe, jogging, cardio, ramer, jardiner, nager, utiliser les escaliers, danser… et même jouer dehors! Le choix est immense, mais important, car il n’est pas surprenant d’apprendre que plus le plaisir associé à l’activité est grand, meilleurs en seront les bienfaits sur le bien-être psychologique!

Bienfaits de l’activité physique sur la santé psychologique:

- Réduit les symptômes du stress et de l’anxiété;

- Augmente la capacité à faire face plus adéquatement aux situations difficiles;

- Réduit les risques de dépression et peut même faire partie d’un traitement;

- Améliore l’humeur (le lien entre celle-ci et l’exercice est vraiment fort. Dans les cinq minutes qui suivent un effort physique modéré, l’humeur est généralement améliorée);

- Améliore la qualité du sommeil, notamment par des rythmes de sommeil plus sains;

- Accroît les capacités d’attention, de concentration et de mémorisation;

- Favorise les apprentissages et la réussite scolaire;

- Améliore la gestion de l’activité mentale, notamment la prise de décision;

- Prévient la dégénérescence cognitive;

- Optimise la gestion de la colère, de l’agressivité et de l’impulsivité;

- Développe les aptitudes à élaborer des stratégies de jeux;

- Favorise une meilleure image de soi (perception qu’à une personne d’elle-même) et l’estime de soi (valeur qu’une personne s’attribue);

- Renforce la confiance en soi; cela peut résulter d’un véritable changement physique dont on est fier ou simplement par la satisfaction d’avoir accompli quelque chose;

- Permet de se dépasser et de se valoriser davantage, de se sentir plus habile et fort;

- Maximise le niveau d’énergie, et de façon mieux soutenue, au cours de la journée; en somme, devenir plus productif tout en étant moins fatigué;

- Favorise de meilleures relations avec ses proches, par le partage d’activités en famille par exemple;

- Accroît la socialisation, permet de briser l’isolement et d’élargir son réseau social;

- Aide au développement de meilleures aptitudes de communication;

- Aide à contrôler les dépendances (drogue, tabac, alcool, jeux vidéo, réseaux sociaux);

- Favorise un réel sentiment de mieux-être;

- Renforce une vision positive et énergique de la vie;

 

Bref, c’est la santé mentale globale qui en ressort gagnante!

Entre outre, il a été démontré dans certains milieux scolaires que plus les jeunes qui présentent une limitation fonctionnelle pratiquent des activités physiques et sportives, plus ils développent un intérêt pour celles-ci. Cela tend également à diminuer les barrières entre ceux-ci et les autres élèves.

Il n’est pas nécessaire d’entrer en mode compétition, de s’équiper à grands coûts ou d’y aller d’une forte intensité. Le plus petit effort est déjà bénéfique et il n’est jamais trop tard pour commencer. Mais la régularité et la variété sont essentielles. Et, en prime, les bienfaits ne se limitent pas au seul moment de l’activité, ils perdurent souvent plusieurs heures après.

BOUGER c’est donc aussi préventif!

ALORS … ON BOUGE?

 

Johanne Poitras, M.Ps

Psychologue et CISP

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